Ce 5 juin 2006, une nouvelle catégorie est née,
"le printemps des artistes".
Une catégorie nécessaire et pourtant inexistante sur mon blog depuis sa création en novembre 2005.
A la recherche de l'artiste inconnu, de celui qui "oeuvre" inlassablement dans son petit atelier, dans son garage ou son appartement, sans prétention aucune, que d'être à la quête de quelque chose, de soi-même,
poussé par une énergie, par un besoin d'aboutir.
C'est aprés avoir rencontré plusieurs "artistes indépendants", que ce matin j'ai décidé de vous parler de Michel Loiseau Rizzo.
Un homme, et pas un peintre, même aprés toute une vie de peinture. Il a accumulé ses créations dans une pièce non chauffée de sa petite maison mitoyenne, perdue dans un village de la campagne oubliée du Périgord.
Michel est heureux quand vous regardez la trame de sa vie.
Des papiers marouflés sur contre-plaqués, des huiles sur toile.
Sa peinture n'a rien de banale et pourtant elle est restée "enfermée".
Un bien peut-être si l'attente n'est pas la reconnaissance, l'existence en tant qu'artiste dans une société qui cherche toujours à mettre une étiquette. Michel Loiseau Rizzo ne prétend rien d'autre, ne théorise pas, ne dénigre pas, sa démarche est instantanée ( avec une synthèse de l'Art actuel dans la tête).
Une gestation qui en dit l'on sur l'homme et je l'écoute, je le regarde en buvant mon café. Depuis quelques jours je m'arrête régulièrement, je remonte le temps, je photographie. Delacroix, Kandinski, Delaunay, Mathieu, tous ces peintres ont laissé des traces sur les peintures de Michel Loiseau Rizzo.
Continuer de peindre jusqu'au bout, sans rancoeur, de faire exploser les couleurs, de composer à l'acrylique et d'attendre que sa femme rentre du bois avec une bourriche de "cagouilles" ou un panier de champignon.
ThierryB
Allez Michel Loiseau le rideau noir va se lever sur la toile du net!